Une création née de la tradition… et du commerce
La Bénédictine est souvent présentée comme héritière d’un élixir monastique élaboré en 1510 par un moine vénitien à l’abbaye de Fécamp, Dom Bernardo Vincelli. Ce récit, bien que largement romancé, a été imaginé par Alexandre Le Grand, négociant en vins normand, qui relance la recette à partir d’un vieux grimoire retrouvé dans sa bibliothèque. En 1863, il met au point la liqueurBoisson alcoolisée et sucrée, obtenue grâce à différentes procédés : macération, infusion et distillation de fruits ou de plantes. Son degré varie de 15 à 55% et, sauf exception, sa teneur en sucre est d’au moins 100 grammes par litre. More que nous connaissons aujourd’hui, aidé d’un pharmacien local.
Pour asseoir l’identité de la marque, il fait construire à Fécamp un édifice spectaculaire : le Palais Bénédictine, à la fois distillerie, lieu de visite et symbole de prestige. Le succès est immédiat, et la marque s’exporte dès la fin du XIXᵉ siècle. Aujourd’hui, la Bénédictine appartient au groupe Bacardí et continue d’être produite exclusivement à Fécamp.
Une recette secrète et un goût unique
La Bénédictine est élaborée à partir de 27 plantes et épices, parmi lesquelles la mélisse, le genièvre, la myrrhe, la cardamome, la cannelle, la vanille, le safran ou encore l’angélique. La recette exacte est tenue secrète, connue seulement de quelques personnes. La fabrication repose sur plusieurs distillations successives en alambics de cuivre, suivies d’un vieillissement de plusieurs mois en fûts de chêne.
Résultat : une liqueurBoisson alcoolisée et sucrée, obtenue grâce à différentes procédés : macération, infusion et distillation de fruits ou de plantes. Son degré varie de 15 à 55% et, sauf exception, sa teneur en sucre est d’au moins 100 grammes par litre. More riche, complexe et veloutée, titrant à 40 %. En bouche, elle déploie des arômes de miel, d’épices douces, d’herbes médicinales et de zestes d’agrumes. Elle se déguste pure, sur glace ou en cocktail, apportant à chaque usage une profondeur aromatique singulière.
De la dégustation aux cocktails : une liqueurBoisson alcoolisée et sucrée, obtenue grâce à différentes procédés : macération, infusion et distillation de fruits ou de plantes. Son degré varie de 15 à 55% et, sauf exception, sa teneur en sucre est d’au moins 100 grammes par litre. More polyvalente
La Bénédictine se retrouve dans plusieurs grands classiques de la mixologie, notamment le B & B (Bénédictine + Brandy), le Vieux Carré, ou encore le Singapore Sling. Elle est prisée des bartenders pour son profil aromatique distinctif, à la fois doux, épicé et herbacé.
Elle se décline aussi dans une version premium : la Bénédictine 1888, qui marie liqueurBoisson alcoolisée et sucrée, obtenue grâce à différentes procédés : macération, infusion et distillation de fruits ou de plantes. Son degré varie de 15 à 55% et, sauf exception, sa teneur en sucre est d’au moins 100 grammes par litre. More et cognac, vieillie en fûts de chêne, pour une dégustation plus chaleureuse et boisée. Enfin, on la retrouve également en cuisine, pour parfumer crèmes, desserts ou plats mijotés.
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